Bonjour à tous,
J'ai décidé pour une fois de vous proposer une oeuvre de fiction et non une de mes expériences. Tous les personnages, toutes les situations qui seront évoqués dans les lignes qui vont suivre ne sont que le fruit de mon imagination. Cependant, si certains ou certaines se reconnaissent dans ce texte, n'hésitez pas à venir partager avec nous !
Samedi 15 avril 2017 - 17h30
Driiiiinnngggg, driiiinnnggggg...
Le téléphone de Clarisse, ma femme, se met à sonner. Elle décroche.
- Allo ? Ah salut Noémie. Ça va ? Ah merde. Attend je t’envoie Léo. T'inquiètes pas. Non ça le dérange pas.
Elle pose sa main sur le combiné.
- Chérie, Noémie est coincée dans sa salle de bain. Marc est chez ses parents avec les enfants pour le week-end. Tu peux aller l'aider ? me demande-t-elle.
- Pas de soucis, je prend la caisse à outils. J'y suis dans 15 minutes, dis-je.
Elle reprend la ligne.
- C'est bon ne t'inquiète pas il arrive. Mais non ça le dérange pas. Bon je te laisse, j'ai un double appel. A plus.
Elle raccroche. Je prend les clefs de la voiture posées sur le meuble d'entrée.
- Bon j'y vais, à plus tard.
Me voilà donc dans la voiture pour aller libérer Noémie de sa salle de bain. Pour poser un peu le contexte nous sommes amis depuis de nombreuses années. Simples collègues de travail au départ elle est au fil des années devenue la meilleure amie de Clarisse. Nous sommes formons deux couples d’amis qui s’entendent bien et nous partageons ensemble nombres de soirées ou encore d’après-midi avec les enfants. Elle est plutôt jolie. On la charrie souvent avec le fait qu’elle est le sosie d’Hayden Pannetière, la « cheerleader » de la série Heroes pour ceux qui connaissent. Pour les autres imaginez vous une blonde aux yeux bleus qui mesure 1m60, doit peser 55kg avec une jolie poitrine type 90B voir C. Cependant, c’est sans arrière pensée aucune que je fais le quart d’heure de trajet qui séparent nos deux maisons.
Samedi 15 avril 2017 – 17h51
Je gare la voiture et me dirige vers la porte d’entrée. Je sonne. Quel imbécile comment elle pourrait venir m’ouvrir si elle est enfermée. J’essaye donc de clancher la porte. Elle n’est pas vérouillée. J’entre.
- Noémie ? C’est Léo. Je me permets, j’entre.
Je referme la porte derrière moi, hôte mes chaussures et m’apprète à monter à l’étage quand je l’entends.
- Je suis là.
Le son de sa voix ne me parvient pas de l’étage mais du rez-de-chaussée où je sais se trouve leur chambre. Je n’avais pas souvenir qu’il y avait une salle de bain. Mais j’avoue que je ne suis pas à garder en mémoire les détails quand des amis me font visiter leur maison. C’est le genre de truc qui a plutôt tendance à me barber.
- OK.
Je me dirige donc dans le couloir qui dessert leur chambre et une chambre d’ami. La porte de la chambre est ouverte. Je reste figé dans l’embrasure de la porte.
- C’est quoi ce délire ? dis-je plus pour moi-même que pour elle. C’est une blague ? Il y a des caméras. Je regarde partout autour de moi. J’essaye de comprendre.
- Euh, oui en fait il y en a une dans la penderie si tu peux l’éteindre s’il te plaît me répond-elle.
Je tourne la tête sur la droite, l’un des vantaux de la penderie est entre-ouvert. Je l’écarte un peu plus et troue effectivement une petite caméra numérique. Je la prends et tourne l’écran vers moi : record on. Je coupe l’enregistrement, la repose et me tourne vers Noémie. Elle est complètement nue sur le lit les bras et les jambes écartés menottés à la tête et au pied de lit. Je note son téléphone portable près de sa main droite, 4 capotes sur son ventre et ce qui rapidement m’évoque du sperme sur son pubis et sa poitrine.
- Tu peux me détacher s’il te plait ?
- Euh, oui, oui balbutie-je.
- La clef des menottes est sur la commode.

Sur ma gauche je trouve effectivement une petite clef. Je m’en saisi et je dévérouille la menotte à son poignet droit. Elle me prend alors la clef pour se libérer de ses entraves. D’un revers de main elle chasse les capotes.
- Merci, me dit-elle en s’asseyant sur le bord du lit.
- Que s’est-il passé ? Tu t’es fait aggressée ? On t’a violé ? J’appelle Marc tout de suite.
- Non, non, non. Il ne faut rien lui dire ?
- Comment ça, dis-je éberlué.
- C’est juste que ça n’a pas tourné comme prévu.
- De quoi ?
- Rien, laisse tomber.
Elle se lève et se dirige vers la salle de bain (je savais qu’il n’y en avait qu’une à l’étage). Je la suis. Dans les escaliers je me sens rougir quand je relève la tête et tombe nez-à-nez avec ses fesses nues. Elles sont jolies, bien rebondies. Je me ressaisie.
- Je ne vais pas laisser tomber. Je te trouve nue, attachée sur un lit, pleine de sperme alors que Marc n’est pas là et tu me demandes de ne pas l’appeler ? Il va falloir que tu m’explique là.
- Bon, soupire-t-elle. J’ai fais un plan et les mecs ont trouvé drôle de ne pas me détacher.
- Les mecs ?
- Oui.
- Il y en avait combien ?
- Juste 3, me répond-elle.
Je la regarde interloqué. Moi qui la croyais si sage, si droite.
- C’est la première fois que tu fais ça ? Que tu trompe Marc je veux dire ?
- Non.
- Depuis combien de temps.
- Depuis ma grossesse de Charlie.
Je calcul rapidement : un peu plus de 2 ans. Pendant ce temps elle entre dans la douche et commence à faire couler l’eau. Je me rends compte qu’elle n’a que faire que je puisse la voir nue. Je semble le plus gêné des deux.
- Et tu as fais ça souvent ?
- Quelques fois. Je ne sais pas exactement. La première fois je pense que c’est les hormones qui ont fait que je passe le cap. J’ai contacté un mec sur un site. J’ai proposé un plan. J’avais tellement d’appréhension, peur de faire machine arrière au dernier moment que j’ai imaginé de me menotter au lit. Du coup une fois mon adresse donnée je n’avais plus qu’a attendre. Et depuis je garde le même plan. Mais là les mecs m’ont pas détachée. C’est tout.
- Je comprends mieux pourquoi tu avais peur de me déranger au final, dis-je.
Pour la première fois je vois son regard baisser un peu avec une moue de honte.
- Marc ne dois pas savoir, me dit-elle, le regard suppliant
- Et j’y gagne quoi moi ? A mentir à mon pote.
- Ce que tu veux, me répond-elle alors qu’elle sort de la douche.
Elle s’approche de moi. L’eau perle sur sa peau. Ses seins généreux sont magnifiques. Les discrets poils blonds de son pubis luisent sous l’effet de l’eau et de l’éclairage. Je me recule.
- Tu fais quoi là ? je lui demande.
- Je sais pas je me suis dit que peut-être tu aimerais… je ne sais pas, t’amuser un peu.
- Non, mais ça va pas !
- C’est bon c’est que pour le cul.
- Mais tu te rends compte que ça aurait pu mal tourner ?
- Pas de risque, me répond-elle.
- Comment ça pas de risque.
- Mais oui. Pourquoi tu crois que la caméra est là ?
- Tu veux dire que les mecs étaient au courant ?
- Oui, je leur fait toujours croire que Marc est au courant et qu’en fait il regarde en direct, que si quelque chose ne se passe pas comme prévu il intervient.
- Mais enfin, on se rend bien compte qu’il n’y a personne d’autre ici.
- Sauf qu’à chaque fois je programme un appel automatique sur le téléphone. Vien voir.
Toujours dans le plus simple appareil elle me dirige vers le palier où se trouve le téléphone. Elle active alors le répondeur et j’entends la voix de Marc : Allo ? Oui. Non elle est occupée. Oui. Si tu veux elle te rappelle. OK. On fait comme ça.
- Tu l’as enregistré ? Et les mecs gobent le truc ?
- Tu sais ils ont plutôt tendance à se figer en entendant le téléphone et la voix de Marc. De la chambre ce n’est pas si simple de savoir que c’est un répondeur.
- Et aujourd’hui ? Ils n’ont pas eu peur eux ?
- Ah, euh non. Ils ont juste suggéré qu’il pouvait venir me libérer lui-même.
- Mouais ok, vu comme ça.
- Bon tu ne lui diras pas alors ? me redemande-t-elle.
- Mais combien de fois tu as pu lui faire ça ?
- Oh si tu veux savoir je vais te dire.
Elle descend les escaliers et se dirige vers la chambre d’amis qui sert également de bureau. L’ordinateur est allumé. Une fenêtre affiche : transmission interrompue. Elle clique sur enregistrer et je comprends qu’il s’agit de la vidéo. Elle ouvre un dossier dans la barre des tâches.
- C’est la 49ème fois, me dit-elle tout sourire.
- Ah oui quand même.
- Tu veux voir ?
Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle en ouvre une au hasard et avance le curseur. Je la découvre de profil, à quatre pattes, en train de se faire pilonner par un black, gémissant tant qu’elle peut du plaisir qu’il semble lui procurer.
- Je ne peux pas ne rien dire à Marc, dis-je.
- S’il te plait ne lui dit rien. Je ferai tout ce que tu voudras mais ne brise pas mon couple.
- - OK. Premièrement, je veux une copie des vidéos. Deuxièmement, tu me donnes tous tes pseudos et mots de passe pour tes sites et plus rien jusqu’à ce que j’ai réléchi. Ok ?
- Oui, ça me va.
- Et puis troisièmement, mets des vêtements s’il te plait.
Elle part s’habiller pendant que je fais le transfert des vidéos via une plateforme. Je me dis que c’est mieux d’en avoir une copie au cas où elle niera tout devant Marc. Elle revient, me donne ses mots de passes et sites. Je suis sur le point de repartir quand elle me dit :
- Rien à Clarisse non plus. C’est d’accord.
Je me sens mal. Cacher cela à ma femme et à mon pote.
Samedi 15 avril 2017 - 19h20
Je remonte dans la voiture l'esprit embrumé par ce qu'il vient de se passer.
A suivre....